par Herbo, Claude ;Hauchard, Victor
Référence Bulletin des Sociétés chimiques belges, 55, 1, page (177-201)
Publication Publié, 1946
Article révisé par les pairs
Résumé : Un examen du concept «activité catalytique» conduit à la conclusion que l'activité d'un catalyseur dans une réaction déterminée doit s'exprimer par le coefficient cinétique k du processus élémentaire constituant l'éapela plus lente de la réaction globale. La fonction k = f(T) permet de préciser si la variation d'activité d'un catalyseur à l'autre est due à un changement de la qualité ou de la quantité des centres actifs. L'étude de l'activité d'une séerie de catalyseurs nickel‐oxyde de beryllium dans l'hydrogénation du benzène montre que le nombre de centres actifs varie d'un échantillon à l'autre tandis que la qualité de ces centres reste inchangée. Lorsqu'on ramène la surface active à un poids constant de nickel, on constate qu'elle tend asymptotiquement vers un palier horizontal, si l'on ajoute à ce poids constant de nickel des quantités croissantes d'oxyde promoteur. L'allure de cette courbe semble indiquer qu'il s'agit non pas d'un effet de dispersion mais d'un effet de contact. La zone active serait constituée par les lignes séparant les phases nickel et oxyde de beryllium. On développe ensuite une méthode de calcul permettant d'évaluer le nombre absolu de centres actifs. On arrive à la conclusion que la surface active par gramme de catalyseur est si petite que la mesure directe de la capacité °adsorption utile en catalyse est impossible. Copyright © 1946 Wiley‐VCH Verlag GmbH & Co. KGaA, Weinheim