Article révisé par les pairs
Résumé : Les spectres infra‐rouges du cyclohexanol, du 1‐méthylcyclohexanol, des couples d'isomères cis et trans des 2‐, 3‐, 4‐, méthylcyclohexanols, des 3,3,5‐triméthylcyclohexanols, des 1,2‐, 1,3‐, et 1,4‐diméthylcyclohexanols sont relevés dans le domaine des nombres d'ondes de 3750 à 750 cm−1. Les absorptions du groupement hydroxyle sont étudiées plus particulièrement. Une étude semi‐quantitative des absorptions δ (OH), dues aux hydroxyles libres et associés, permet la détermination de la position du groupement hydroxyle dans la molécule. En effet, un groupement OH équatorial s'associe plus quantitativement que l'hydroxyle axial correspondant. L'application de la règle de Barton permet ensuite la détermination de la configuration des isomères au travers de leur conformation privilégiée. Pour tous les alcools étudiés, sauf pour le couple 1,3‐, il y a accord entre cette détermination et celles effectuées précédemment. Pour les 1,3‐diméthylcyclohexanols, les configurations antérieurement attribuées doivent être inversées. La détermination des bandes δ (OH) par la méthode de deutération révèle l'existence de plusieurs absorptions dues à ces vibrations. Aucune caractéristique de ces absorptions en rapport avec les configurations des molécules envisagées n'a pu être dégagée. La présence de plusieurs bandes ν (C‐O) est observée. Elles appartiennent à des absorptions qui suivent la loi de Beer‐Lambert. Les associations intermoléculaires ne fournissent, dès lors, aucune explication valable pour ces dédoublements. L'hypothèse de l'hétérogénéité conformationnelle est retenue comme explication plausible de ces phénomènes. L'épimérisation des cyclohexanols secondaires par la méthode au sodium se traduit par des transformations quantitatives de l'isomère le moins stable en l'isomère le plus stable. Copyright © 1959 Wiley‐VCH Verlag GmbH & Co. KGaA, Weinheim