Résumé : Rapide et de grande ampleur, la propagation de la fonte de l’aluminium de récupération constitue un cas remarquable de diffusion culturelle. Introduite vraisemblablement à Thiès (Sénégal), au début des années 1940, la technique s’est répandue dans toute l’Afrique, jusqu’à Madagascar et aux Comores. Quelles sont les raisons de l’adoption, par les artisans africains, d’un tel système technique ? Par quels canaux et pour quelles raisons le savoir a-t-il pu se propager à travers le continent ? Comment a-t-il été approprié ? Quelles sont, en d’autres termes, les « routes de l’aluminium » en Afrique ? Voici quelques-unes des questions qui sont abordés dans cette thèse.