Résumé : Cette recension vise à rendre compte des forces et des faiblesses de l’étude comparative menée par Andréaa Zamfira (2013) dans son ouvrage intitulé Une sociologie électorale des communautés pluriethniques (L’Harmattan, 2013) portant sur les déterminants du vote dans les communautés pluriethniques de huit pays (Roumanie, Bulgarie, Slovaquie, Belgique, Suisse, Canada, Italie, Espagne), à partir d’une analyse qualitative et de trois approches théoriques (constructivisme social, interactionnisme symbolique, théorie du choix rationnel). Dans ces communautés, l’auteur relève sept déterminants du vote issus des « identités ethnolinguistiques hybrides » que favorise l’« inter-ethnicité », ce qui engendre les votes «transethnique», «pseudo-transethnique » et « pseudo-ethnique». D’autre part, cette recension évoque plusieurs critiques, par exemple de n’avoir considéré l’acte de vote que du point de vue de la rationalité de l’électeur. Une démarche qui selon nous, rendrait son étude moins féconde dans un contexte où l’acte de vote devient irrationnel ou non-rationnel.