Communication à un colloque
Résumé : La microscopie ionique à effet de champ a été utilisée pour caractériser la structure des échantillons de platine et palladium à l’échelle atomique puis pour suivre les instabilités cinétiques sur les mêmes surfaces en présence de mélanges réactifs de NO et H2. La sonde atomique, combinaison de la microscopie ionique avec la spectrométrie de masse à temps de vol, nous a permis d’accéder à la composition chimie locale des surfaces au cours des processus dynamiques observés. Bien que se déroulant sur les deux métaux, les mécanismes réactionnels semblent différents. Sur le palladium, la dissociation du NO se fait sur l’ensemble de la surface visible conduisant à la formation d’un oxyde superficiel pouvant être retiré par réaction avec l’hydrogène. Sur le platine, la réaction catalytique est uniquement restreinte sur des lignes de zones spécifiques où le NO se dissocie. Cette observation est compatible avec le fait que le caractère oxydable du palladium est plus marqué que celui du platine. Nous observons également des oscillations sur le platine alors qu’elles sont absentes (à ce jour) sur le palladium.