par Yilmaz, Leyla ;Kacenelenbogen, Nadine
Référence Revue Médicale de Bruxelles, 36, 4, page (348-57)
Publication Publié, 2015-09-04
Article révisé par les pairs
Résumé : Introduction : Les anomalies vasculaires,regroupées improprement sous le termed’angiome, représentent un groupe trèshétérogène de lésions mal connues et quiaffectent en moyenne 5 à 10 % des enfants. Ladécouverte fortuite en 2008 de l’efficacité dupropranolol sur l’une de ses entités, en a fait unsujet d’actualité.Objectifs : L’objectif premier est d’informer lesmédecins généralistes sur l’existence desdifférents types d’anomalies vasculaires avec uneclarification de la nosologie et l’apport d’unlangage commun. L’objectif secondaire est defournir un outil de type " arbre décisionnel "permettant, aux médecins de première ligne,d’éviter les pièges diagnostiques et d’aboutir àun dépistage de cas, suivi d’une prise en chargeoptimale.Méthodes : Revue systématique.Conclusions : Selon une étude récente,71,3 % des publications utilisent erronément leterme " hémangiome " et ce, indépendammentdes disciplines des auteurs. La clé pour legénéraliste consiste à n’utiliser qu’une seuleclassification internationale, celle del’International Society for the Study of VascularAnomalies (ISSVA), afin de faciliter la prise encharge et la compréhension entre les différenteslignes de soins. Le diagnostic des anomaliesvasculaires étant clinique dans 90 % des cas, toutmédecin de famille peut, sur base d’un arbredécisionnel, diagnostiquer une anomalievasculaire et ne référer que celles qui sontcomplexes. L’anomalie vasculaire la plusfréquente est l’hémangiome infantile dunourrisson régressant spontanément vers l’âgede 5-7 ans, dans 90 % des cas. Une abstentionthérapeutique et un suivi régulier sont doncsuffisants dans cette éventualité.