par Foucart, Jennifer
Référence 1er Congrès international sur le sport et l'activité physique chez l'enfant(octobre 2014: Liège), Sciences et sport, Journal des sciences et de la médecine en mouvement, Elsevier et Masson, Vol. 29, page (53-54)
Publication Publié, 2014-10-06
Abstract de conférence
Résumé : IntroductionL’ASBL FEFA, née en 2004, encadre des enfants de 4 à 18 ans habitant un quartier socio économiquement défavorisé qui présentent un vrai risque de décrochage scolaire. L’association utilise le sport et ses valeurs dans un but d’épanouissement et d’intégration de ces jeunes dans un quartier où plus de 52 % des 18–25 ans sont sans emploi [1].Structure mise en placeLa porte d’entrée dans le projet est le football. Mais l’inscription au club implique une obligation de suivi scolaire (remise obligatoire des bulletins) et un accueil psychosocial. La combinaison de ces trois dimensions représente une approche originale dans le cadre de la prévention du décrochage scolaire. En effet, parallèlement à l’encadrement sportif, l’ASBL organise trois fois par semaine une école des devoirs pour les enfants identifiés en difficulté avec des possibles sanctions sportives en cas de non respect du cadre proposé.Analyse critiqueAu travers du sport, les jeunes développent des compétences relationnelles, sociales mais aussi individuelles liées à l’accomplissement et au dépassement de soi. Le football soutient donc le développement de ces compétences qui pourraient être transposées dans le domaine scolaire et plus largement social. Néanmoins, cette dimension où le sport devient un outil pédagogique en soi peut entrer en contradiction avec la finalité compétitive exacerbée par certains entraîneurs. Aux yeux de ceux-ci, la victoire est trop souvent le gage de la qualité de leur encadrement au détriment de la philosophie d’école de vie que nous souhaitons véhiculer.ConclusionsDepuis la mise en place du projet, nous avons constaté une diminution du taux d’échec scolaire des enfants fréquentant le FEFA passant de 40 à 22 %. Néanmoins, ces chiffres se doivent d’être affinés par une étude plus approfondie de l’effet des différents dispositifs sur des dimensions plus larges qu’uniquement l’échec ou la réussite scolaire.