par Schaut, Christine
Référence Clara (Bruxelles), 1, page (177-187)
Publication Publié, 2013-03-01
Article révisé par les pairs
Résumé : Cet article a une doubleambition: il s’agit, d’une part,de soumettre la pratique de lamarche en ville à une lecturesociologique et critique alors quece mode de mobilité bénéficied’une image qui pourrait l’endispenser. L’article entendmontrer que la pratique dela marche n’est pas toujourset pour tous associée auchoix et à la liberté. Elle n’estpas toujours perçue commesocialement légitime, mais biencomme un stigmate social, àcôté d’autres. Cette analysecritique s’appuie en premierlieu sur la lecture d’auteursayant abordé la question dela mobilité contemporaineet des nouvelles inégalitésqui s’y forment et auxquellesla pratique de la marchen’échappe pas et ensuite sur laprésentation de figures concrètesde marcheurs éprouvés etcontraints qui constituent enquelque sorte la face sombrede la mobilité contemporaine.D’autre part, en seconde partieconclusive, l’article se proposed’évoquer les conditions depossibilité de la marche commepratique de résistance à la ville« panorama » décrite par deCerteau, participant ainsi et àcôté d’autres usages urbains àla constitution même éphémère,fragile et instable de la ville« métaphorique », soutenue parle même auteur.