par Richard, Sébastien ;Malherbe, Olivier
Référence Peter Lang, Bruxelles, Ed. 1
Publication Publié, 2016
Direction d'ouvrage
Résumé : Philosophe éminemment européen, Roman Ingarden (1893-1970) a d’abord été formé à Lvov auprès de Kazimierz Twardowski, puis a étudié en Allemagne auprès d’Edmund Husserl. Il appartient à la première génération des élèves du fondateur de la phénoménologie. S’il portait le travail de son maître en très haute estime, Ingarden ne fut pas pour autant un disciple complaisant. Il n’a en effet jamais accepté le tournant transcendantal opéré par Husserl. Il remettait notamment en cause le passage d’une théorie des essences à une théorie de la constitution des objets. La réduction du monde à la conscience, qui semblait découler de ce tournant transcendantal, lui était en particulier intolérable. Mû par la conviction que les questions ontologiques jouissent d’une priorité sur tout autre type de question philosophique, Ingarden passa alors majeure partie de sa vie à tenter de réfuter cette réduction idéaliste.Le présent ouvrage est un recueil d’articles sur l’apport d’Ingarden à l’ontologie. Il contient des contributions sur des thèmes aussi divers que la dépendance existentielle, les catégories ontologiques, les modes d’être, la substance, la causalité, la forme, l’idéalisme ou encore l’ontologie des objets fictifs. Ce volume démontre que la pensée d’Ingarden ne se limite pas à la phénoménologie et son histoire, mais est susceptible d’apporter une contribution singulière à la recherche métaphysique contemporaine.