par Meinertzhagen, Lionel
Référence DéterminationS (28-30 aout 2014: Helsinki)
Publication Non publié, 2014-08
Communication à un colloque
Résumé : Le cas de l’introduction de la détermination à l’école parait plutôt paradoxal ; tout en assurant sa conservation – voire sa fossilisation tant elle pétrifie le savoir qu’elle touche – elle s’est montrée fort sélective et opacifiante. Elle n’en a, en effet, intégré que la notion dérivée de déterminant, ou du moins elle seule a survécu jusqu’à aujourd’hui dans les manuels usuels, se jouant, du reste, de la confusion (au moins terminologique) entre classe, fonction et fonctionnement que par ailleurs, elle sanctionne sévèrement. Alors que le déterminant, et lui seul, est dit déterminer, à aucun moment il n’est question de détermination comme si la nomenclature du mécanisme, désolidarisée – du verbe (déterminer/déterminant) au nom (détermination) – du seul élément perçu comme pouvant en être en charge, ouvrait des possibles malvenus en classe.C’est précisément cette question de la survivance partielle qui a retenu notre attention. Nous voulons examiner ce que l’école en a retenu et comment elle le dispense. Peut-on dire que ce qui pourrait apparaitre comme une économie lui est profitable ? Pour montrer que ce n’est pas le cas et qu’elle perd en pertinence plus qu’elle ne gagne en cohérence, nous présenterons les résultats de notre exploration d’une dizaine de manuels scolaires de référence ou de cahiers d’activités – dans la mesure du possible – de la francophonie du nord , lesquels se basent sur des documents officiels peu lisibles et eux-mêmes – nous en dirons quelques mots – non satisfaisants.