par Dessy, Clément
Référence Bulletin du Centre de recherche français de Jérusalem, 24, page (http://bcrfj.revues.org/7154)
Publication Publié, 2013
Article révisé par les pairs
Résumé : Parallèlement à l’éclosion de multiples avant-gardes picturales, le mouvement littéraire symboliste est animé, depuis les années 1880, d’une obsession poétique : celle de susciter des images par les mots eux-mêmes. Bien qu’il s’agisse d’un topo de la fin du xixe siècle, l’image poétique n’est pas pensée de la même façon par tous les acteurs du mouvement. En l’occurrence, les écrivains partisans d’une certaine « rénovation de l’image », selon la formule de Remy de Gourmont, tentent d’allier l’écriture et la vision pour créer à leur tour des images nouvelles s’inscrivant dans un projet littéraire. Paul Fort, Gustave Kahn et Saint-Pol-Roux constituent les exemples méconnus que privilégie cet article.