par Olsson, Christian
Editeur scientifique Bricet des Vallons, Georges-Henri
Référence Contre-insurrection et « responsabilité de protéger » : une supercherie?, Choiseul, Paris, Vol. Faut-il brûler la contre-insurrection?, Ed. 1, Faut-il brûler la contre-insurrection?
Publication Publié, 2010-12-15
Partie d'ouvrage collectif
Résumé : La nomination du général Stanley McChrystal à la tête de l’ISAF en Afghanistan en juin 2009a coïncidé avec un recentrage du discours officiel de l’Otan sur l’idée que sa mission premièrey serait de « protéger les populations afghanes ». À l’instar de la stratégie prétendument« population-centrée » de la coalition en Irak au moment où le général David Petraeus enprenait le commandement en février 2007, l’argument de McChrystal ne consiste pas tantà affirmer que la « protection des populations locales » viendrait désormais se surajouter àl’objectif de « vaincre » les Taleban, qu’à postuler que cette première constituerait le moyen leplus efficace pour atteindre le second. Le pari de cet article est de prendre ce discours sur la« protection des populations locales » au mot pour nous intéresser à la question des conditionsde possibilité de sa mise en application : qui protéger ? Contre quoi ? Comment ?