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Biologie et culture d’un produit forestier non ligneux, le kimbiolongo (Mondia whitei, Apocynaceae) au Bas-Congo ( RD Congo).

par Kani-kani Kakay, Micheline ;Bunel, Valérian ;Duez, Pierre ;Stévigny, Caroline
Référence International Symposium, Botanical Diversity: Eploration, Understanding and Use (16-18 Septembre 2010: Meise, Belgium)
Publication Non publié, 2010

Poster de conférence

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Résumé :

Le kimbiolongo, Mondia whitei, est classé parmi les plantes médicinales les plus importantes d’Afrique; l’espèce (racines et feuilles). Les racines constituent l’aphrodisiaque le plus fréquemment vendu à Kinshasa et dans les grandes villes du Bas-Congo. Le kimbiolongo est à la fois un médicament et un aliment car ses feuilles sont consommées comme légume. Le kimbiolongo a été mis en culture dans différents types de sols en août 2008, à Luki, à 5°36’ de latitude sud et 13° 7’ de longitude est, à 200 m d’altitude, sur des tuteurs de 2 m. Les principales phases de développement suivantes ont été mises en évidence: • Phase A : phase plantule, à feuilles elliptiques et aiguës à la base. • Phase B : apparition de flagelles. • Phase C : tige volubile avec feuilles cordées. La production de racines tubérisées et de feuilles est maximale à la fin de cette phase. • Phase D : apparition de boutons, caractérisée par l’arrêt de croissance du flagelle • Phase E : floraison, en décembre 2009, soit après 18 mois de reprise ; • Phase F : fructification, durant les 4 mois suivants. Les connaissances accumulées durant cet essai de cultures permettent de proposer les meilleures modalités pour la multiplication végétative et générative de cette plante médicinale et pour la production des organes utiles en pharmacopée et en alimentation. Des analyses chimiques de cette espèce sont en cours au Laboratoire de pharmacognosie de l’ULB : La racine de Mondia whitei est séchée à l'étuve ventilée à 50°C, à l'abri de la lumière, puis pulvérisée. La poudre est ensuite épuisée par percolation de solvants de polarité croissante : n-hexane – dichlorométhane – méthanol – eau. Les fractions sont récoltées dans des vials et évaporées à sec. La recherche des espèces phytochimiques est effectuée par CCM ou par réaction en solution. Les résultats sont consignés les suivants : Alcaloïdes : + (extrait alcaloïdique réalisé à partir de méthanol acidifié) Terpenoïdes et stéroïdes : + (extrait au n-hexane) Flavonoïdes : + (extrait au dichlorométhane) Saponines : - mais extrait aqueux réalisé par décoction. Test réalisé sur le décocté. Indice de mousse < 100. Tanins : + (extraits au dichlorométhane, au méthanol et aqueux) Anthraquinones : + (extraits au méthanol et aqueux)