Article révisé par les pairs
Résumé : Cette contribution entend mettre le concept d’« altermodernité » proposé par Nicolas Bourriaud pour définir les enjeux culturels et esthétiques de la globalisation, à l’épreuve d’un cas empirique : les « Rencontres de Bamako 9, Biennale africaine de la photographie ». Au travers d’une analyse visuelle des ambiances propres aux espaces-temps « in » et « off » de la biennale, nous mettrons en évidence le système de contrastes et de différentiations dans lequel ils évoluèrent. Nous tenterons ainsi de dégager les limites d’une théorie prônant la négociation déshiérarchisée d’une multitude de référentiels culturels et artistiques, comme moteur d’une nouvelle conscience esthétique globale.